Lorsqu'on parle de trauma, on pense souvent à des événements extrêmes : accidents, agressions, violences. Pourtant, un trauma n'est pas défini uniquement par l’événement en lui-même, mais par l’impact qu’il a sur notre système nerveux.
Un trauma survient lorsqu’une situation est trop intense, trop rapide ou trop longue pour être intégrée et digérée par notre organisme.
Ce n’est pas toujours un événement spectaculaire. C’est surtout un moment où nous nous sommes senties impuissantes, en insécurité, sans soutien adapté.

Un trauma, c’est un "trop" pour le système nerveux
Notre système nerveux est conçu pour nous protéger. Lorsqu'un danger survient, il déclenche des réponses automatiques : fuite, combat ou figement.
Mais si nous ne pouvons ni fuir ni nous défendre, nous nous retrouvons figées dans un état de sidération.
C'est cette incapacité à réagir, combinée à une absence de sécurité, qui crée un trauma.
👉 Ce qui est traumatique, ce n’est pas l’événement en lui-même, mais comment notre corps et notre système nerveux l’ont vécu.
Des traumas invisibles, ancrés dans le quotidien
Parce que nous imaginons le trauma comme un drame, nous avons tendance à minimiser ce que nous avons vécu. Pourtant, certaines expériences anodines en apparence peuvent laisser des empreintes profondes dans notre corps et notre esprit :
Un bébé laissé seul à pleurer trop longtemps ➝ il apprend que personne ne viendra l’apaiser.
Une mère froide émotionnellement ➝ l’enfant grandit en doutant de sa propre valeur.
Des disputes répétées entre les parents ➝ l’enfant développe un état d’alerte permanent.
Des humiliations à l’école ➝ le corps garde en mémoire la peur d’être rejeté.
Une hospitalisation précoce ➝ le système nerveux s’imprime d’un sentiment d’abandon.
Ces expériences ne sont pas nécessairement des violences physiques, mais elles ont un point commun : elles ont généré un sentiment d’insécurité et d’impuissance, marquant profondément le système nerveux.
Pourquoi est-ce important de le comprendre ?
Parce que nous avons souvent tendance à minimiser notre propre souffrance.
Beaucoup de personnes se disent :
❌ "Je n’ai jamais vécu de véritable trauma."
❌ "Il y a pire que moi."
❌ "C’est juste mon caractère, je suis trop sensible."
Mais si certaines situations du passé continuent de se rejouer dans votre corps, vos émotions ou vos comportements, c’est qu’il y a une empreinte non intégrée qui mérite d’être reconnue et accompagnée.
Se libérer du poids du passé
La bonne nouvelle, c’est que notre système nerveux est malléable. Avec des approches adaptées comme la régulation somatique, la Théorie Polyvagale, le mouvement ou l’hypnose, il est possible de recréer une sensation de sécurité, apaiser les réponses de survie et restaurer un état de bien-être durable.
Vous n’avez pas besoin d’avoir vécu un drame pour avoir le droit d’explorer votre histoire et de vous libérer des tensions accumulées. Votre ressenti est valide, et votre corps mérite d’être écouté.
Si cet article résonne en vous, c’est peut-être le signe qu’un espace d’apaisement et de réparation est prêt à s’ouvrir.
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NOUVEAU !

Marion, archéologue des émotions enfouies, je suis une professionnelle trauma-informée.
Depuis 7 ans, j'accompagne les femmes à chercher les réponses et les solutions à leur mal-être en mariant inconscient, corps et transgénérationnel.